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Werner Rings
Né en 1910 à Offenbach en Allemagne, il a acquis la nationalité Suisse après avoir fui le nazisme et s’être engagé comme volontaire dans l’armée française.
Il est l'auteur de "L'or des nazis" dont les droits ont été rachetés pour la France par les Editions Michèle.
La parution, au printemps 1985, de l’édition originale de ce livre en allemand fit l’effet d’un « pavé doré dans la mare des milieux financiers »(24 heures) et secoua la presse internationale aussi bien que suisse. « Le scandale de l’or du Reich » (Le Figaro). « Quand les nazis vendaient leur or »(The Economist).
« La Suisse, blanchisserie de l’or du Reich » (Libération).
« Les receleurs candides » (L’Hebdo).
La traduction française de cette brillante enquête permettra aux lecteurs de Suisse romande, de France et de Belgique de se faire, pièces en mains (et le dossier est édifiant !), une opinion sur ce qui fut pendant quarante ans l’un des secrets les mieux gardés de l’histoire de la Deuxième Guerre mondiale : le sort de l’or volé par les nazis et le rôle de la Suisse, plaque tournante du commerce de l’or.
Comment l’or du Trésor belge, confié à la Banque de France peu avant l’invasion allemande, fut-il livré par Vichy, après un incroyable voyage africain, refondu à Berlin et transféré en Suisse ? Quelle part des tonnes de lingots livrés dans les dépôts de la Banque nationale suisse (1,7 milliards de francs suisses d’alors) provenait de l’or volé à la Belgique, à la Pologne, auxPays-Bas, à la Tchécoslovaquie, etc... ou encore de celui récupéré dans les camps de concentration et d'extermination ?
Quelle proportion en fut réellement achetée par l’Institut bancaire de la Confédération ? Qu’en savaient, qu’en pensaient les dirigeants de la Banque nationale suisse et le gouvernement helvétique ? Habileté ou naïveté ? Bonne foi ou pragmatisme à la limite de la légalité ?
Et comment fonctionnait cette écluse providentielle de l’or de Hitler qui permit à l’Allemagne de couvrir ses besoins vitaux en devises suisses exigées par ses fournisseurs? Enfin, serait-ce parce que le géant allemand dépendait financièrement de son petit voisin que la Suisse échappa à l’invasion?
Ce sont-là quelques-unes des questions auxquelles tente de répondre ce livre – questions encore brûlantes pour chacun de nous, même si l’accord de Washington signé au printemps 1946 par la Suisse, les Etats-Unis, la Grande-Bretagne et la France, a permis de classer officiellement le dossier.